Quelle est la hausse du tarif de l’électricité prévue pour le 1er février 2024 ?

Les ajustements du tarif réglementé de vente de l’électricité sont programmés pour le 1er février et le 1er août de chaque année. Suite à une augmentation moyenne de 10% du tarif de l’électricité à partir du 1er août 2023, le gouvernement a récemment annoncé une nouvelle augmentation d’environ 10%, entrant en vigueur à partir du 1er février 2024.

Selon le contrat que vous avez souscrit, l’impact de cette augmentation peut varier sur votre facture. Mais qu’est-ce que cela implique concrètement ? Le gouvernement a-t-il prolongé le bouclier tarifaire ? Quels sont les contrats concernés par cette hausse ?

Quelles sont les raisons derrière l’augmentation du tarif réglementé de l’électricité prévue pour le 1er février 2024 ?

Mise en place en octobre 2021, l’instauration du bouclier tarifaire avait pour objectif de préserver le pouvoir d’achat des citoyens français. Ce dispositif a joué un rôle essentiel dans la maîtrise de l’augmentation des tarifs énergétiques, accentuée par le conflit en Ukraine, ce qui a permis à la France de se démarquer positivement par rapport à d’autres pays européens.

L’augmentation découle de la progressive disparition du bouclier tarifaire.

Dans le cadre du dispositif du bouclier tarifaire, le gouvernement avait réduit la Taxe Intérieure de Consommation Finale sur l’électricité (TICFE, anciennement CSPE) à 1€/MWh, comparativement à 32€/MWh avant la crise. Toutes les mesures du bouclier tarifaire visaient à limiter les hausses de prix, en plafonnant l’augmentation des tarifs à 4% en février 2022, 15% en février 2023, et 10% en août 2023.

L’augmentation prévue pour le 1er février 2024 s’inscrit dans le cadre du processus de suppression progressive du bouclier tarifaire instauré par le gouvernement. Initialement prévue pour prendre fin en décembre 2023, la durée du bouclier tarifaire a été prolongée jusqu’en février 2025.

Cette taxe connaîtra une augmentation graduelle, passant à 21€/MWh dès le 1er février 2024, avant de revenir à son niveau initial en février 2025. L’État continuera de contribuer partiellement aux factures d’électricité des citoyens pour une année supplémentaire. Cependant, cette mesure entraînera une diminution des recettes de l’État de 3 milliards d’euros pour l’année 2024.

Pas de changement prévu dans le TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), également connu sous le nom de tarif d’acheminement.

Pour la première fois depuis longtemps, les consommateurs peuvent anticiper une stabilité remarquable concernant le TURPE, également connu sous le nom de tarif d’acheminement. À partir du 1er février 2024, il a été décidé qu’aucune révision à la hausse ne serait appliquée à ce tarif crucial, qui représente une part significative des factures d’électricité des ménages et des entreprises. Cette décision marque un tournant dans la politique tarifaire et offre un répit bienvenu aux consommateurs, dans un contexte économique où chaque économie compte. Le maintien du TURPE à son niveau actuel envoie un signal positif aux utilisateurs, soulignant un effort pour maîtriser les coûts de l’énergie et soutenir le pouvoir d’achat.

 

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